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Ce jour où quelqu’un m’a posé la bonne question

  • Photo du rédacteur: JB Sabourin
    JB Sabourin
  • 6 juin
  • 1 min de lecture

À une période de ma vie, je “tenais”.


Tout allait bien, en apparence.


Je remplissais les cases, j’avançais.


Mais à l’intérieur, ça ne sonnait plus juste.



Je ne savais pas encore que j’étais en train de m’éloigner de moi-même, doucement.


Pas par crise. Par glissement.



Et puis un jour, au détour d’une conversation, quelqu’un m’a posé une question.


Simple.


Claire.


Presque banale.



“Et toi, dans tout ça, qu’est-ce que tu veux vraiment ?”



Je n’ai pas su répondre.


Pas tout de suite.


Mais cette question a ouvert une brèche.



Depuis, j’ai compris une chose :


Le blocage ne vient pas toujours de l’extérieur.


Il vient souvent de ce qu’on croit qu’on risque de perdre :


Sa stabilité, son image,


… ou pire : sa place de mère, sa capacité à tout gérer, son rôle.



Et c’est ça le plus dur parfois :


Ne pas se demander ce qu’on veut,


mais ce qu’on osera laisser derrière pour aller vers autre chose.



Ce jour-là, j’ai compris qu’on pouvait arrêter de tenir,


et commencer à construire autrement.



Parfois, il ne faut pas un grand bouleversement.


Juste quelqu’un qui te pose la bonne question, au bon moment.

 
 
 

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